Asie Mineure
La Lycie

Limyra

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L’une des plus importantes cités de Lycie. Elle connut son apogée dans la première moitié du IVe siècle av. J.-C. Le prince Périclès en fit sa capitale. Comme toutes les cités lyciennes elle connut la domination des Perses, d’Alexandre, d’Antigonos Monophtalmos, des Ptolémées et d’Antiochos III. Par la paix d’Apamée, elle passa dans l’orbite de Rhodes   mais ses habitants se plaignirent de cette administration auprès du sénat romain et dès 167 av. J.-C., la cité passa donc sous administration romaine.

Selon Pline, il existait à Limyra une source magique qui permettait de prédire l’avenir : si les poissons de la source mangeaient ce qui leur était donné, le présage était bon, sinon c’était de mauvais augure.

Reconstitution du hérôon de Périclès.

Selon des inscriptions découvertes, la cité adorait Zeus d’Olympie et en son honneur elle organisait des jeux. Les pièces de monnaie de Limyra sont d’ailleurs souvent orné d’un foudre.

Le vestige le plus emblématique de la cité est un hérôon attribué à Périclès de Lycie. Le monument n’est pas sans rappeler celui des Néréides de Xanthe mais l’’emplacement choisi à Limyra, plus spectaculaire, devait le rendre encore plus impressionnant à l’époque. Le monument était divisé en deux parties. La partie inférieure contenait la chambre funéraire et la partie supérieure une autre chambre en forme de temple. Des cariatides ornaient l’avant et à l’arrière de la construction.

La ville comporte aussi un théâtre avec une cavea   à seize gradins. Il fut reconstruit grâce au don du généreux mécène Opramoas. Aux abords des murailles romaines, on peut découvrir le cénotaphe   de Caius César, fils adoptif d’Auguste qui mourut en 4 apr. J.-C. à Limyra.

La nécropole regroupe des tombeaux de type « maison », certains sont décorés de bas-reliefs et de colonnes ioniques.


 




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  Dernière mise à jour : 17 avril 2019
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