Asie Mineure |
La Lycie |
Cité lycienne sur le cours de l’Arycandos. Le sufixe « anda » évoque son ancienneté anatolienne ; elle fut vraisemblablement fondée au IIe millénaire av. J.-C mais les découvertes archéologiques ne sont pas antérieures au Ve siècle av. J.-C. Tour à tour possession des Perses, d’Alexandre, des Lagides et des Séleucides, elle échut enfin à Rhodes par la paix d’Apamée. Elle était membre de la confédération lycienne.
Les habitants d’Arycanda étaient célèbres pour la liberté de leurs mœurs et une certaine propension à la dépense. Couverte de dettes, la cité s’allia à Antiochos III contre les Lagides.
La ville se développa en terrasses surplombant la rivière. Le théâtre, de pur style grec, fut pourtant construit au IIe siècle apr. J.-C. sur une pente naturelle.
Arycanda possède deux nécropoles d’une superficie importante. Dans la nécropole de l’est, on peut observer des monuments élégants bien décorés : une tombe à podium, d’une taille importante et de style corinthien , comporte des inscriptions, un bas-relief représentant un lion et le couvercle du sarcophage est décoré d’une tête de lion ; une chambre funéraire dont la porte est surmonté d’un bucrane entouré de deux créatures ailés.
Les autres vestiges principaux sont constitués d’un stade, d’un odéon , d’un bouleterion , d’une agora et de thermes.
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Dernière mise à jour : 8 juillet 2020 2005-2024 © Clio la Muse |