Asie Mineure |
Phrygiens |
• Les Phrygiens |
• Le roi Midas |
• Gordion |
• L’art phrygien |
• Religion et tumuli phrygiens |
Le site fut occupé vers le milieu du IIIe millénaire puis dominé par les Hittites au IIe millénaire. Gordion devient une ville importante au VIIIe siècle en tant que capitale de Phrygie. En 684, elle est détruite par les Cimmériens, puis reconstruite sur une plus petite colline. Vers la fin du VIe siècle, les Perses reconstruisirent la ville sur son site initial. Cette dernière cité sera elle-même détruite par un séisme vers 400 av. J.-C.
Gordion était une ville fortifiée, entourée de puissantes murailles. Les fouilles archéologiques américaines y ont révélé un énorme rempart protégeant des constructions bien alignées et édifiées selon le type traditionnel du mégaron. à€ côté de la ville s’étend la nécropole royale : environ quatre-vingt tumuli disséminés dans la plaine.
C’est le plus grand tumulus phrygien. Il fait 50 mètres de haut et 300 mètres de diamètre. Sa chambre funéraire (6,2 m sur 5,15 m) possède un fronton triangulaire mais n’a pas de porte. La chambre était couverte d’une toiture à double pente en madriers recouverte de pierres entassées sur plus de 3 mètres d’épaisseur, afin de garantir l’inviolabilité. Le tout était lui même recouvert d’une couche d’argile battue de 40 mètres d’épaisseur afin d’assurer l’étanchéité. Il fallut creuser un tunnel de 70 mètres de long pour y accéder. La tombe était effectivement inviolée.
Sur un plancher de madriers reposant sur un lit de gravier, on a retrouvé dans un coin de la chambre, un squelette d’homme de plus de soixante ans, mesurant 1,59 mètres, étendu sur une banquette. Dans ce tombeau, que l’on attribue au roi Midas se trouvaient des panneaux de bois sculptés et marquetés, et, sur des trépieds, de grands chaudrons de bronze remplis de plus petits récipients : des pierres omphaliques, des coupes à anse, des seaux, des petits chaudrons, des louches et une quantité de fibules de bronze. Soit 169 ustensiles en tout.
Dans le temple de Zeus, situé sur l’acropole, se trouvait un chariot qui avait selon la légende appartenu au fondateur de la ville, le père de Midas. La tradition prétendait que celui qui dénouerait le joug du timon serait appeler à régner sur toute l’Asie. Alexandre après avoir essayé plusieurs fois de dénouer la corde, la trancha avec son épée selon les uns, défit la cheville qui la reliait au joug selon les autres.
Accueil | Plan
| Crédits
| Frise chronologique
|
  |
Dernière mise à jour : 18 février 2009 2005-2024 © Clio la Muse |