Monde Grec
Grèce classique
Les Cités grecques
Athènes
Sparte
Thèbes

Érétrie

Version imprimable de cet article Version imprimable

Cité grecque de l’Eubée. Le site est occupé dès le Néolithique récent (3800-3000 av. J.-C.). Au Ier millénaire, l’habitat semble se déplacer vers le site voisin de Lefkandi. Le développement de la cité est attesté dès le VIIIe siècle, Érétrie participant au mouvement de colonisation extérieur mené par les Eubéens ; puis surtout durant la période archaïque. Érétrie et sa voisine Chalcis s’affrontent alors dans de nombreux conflits, notamment durant la guerre lélantine. Vers 505, Diagoras y instaure la démocratie. La cité connaît son apogée à l’époque classique. Alliée des Ioniens, elle est détruite par les Perses en 490 av. J.-C. En 446, elle passe sous domination athénienne comme toutes les autres cités d’Eubée. Durant la guerre du Péloponnèse, elle participe au soulèvement des cités eubéennes contre Athènes. Entre 400 et 350 av. J.-C., la cité connaît une période de prospérité. Cet essor de la cité se traduit par son développement urbanistique : construction d’un théâtre, d’un temple à Dionysos, d’un gymnase et de maisons luxueuses.

En 377, Érétrie adhère à la deuxième confédération athénienne.

Ménédème (295-268), homme politique et philosophe, était originaire d’Érétrie.

Si la cité connaît un certain renouveau sous le règne d’Auguste, dès la fin du IIIe siècle, elle décline progressivement et semble abandonné dès le début du VIe siècle.


 




Accueil | Plan  | Crédits  | Frise chronologique

 
  Dernière mise à jour : 19 janvier 2011
2005-2024 © Clio la Muse