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Grèce classique
Les Cités grecques
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Thourioi

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Les anciens Sybarites avaient souhaité revenir sur l’emplacement de leur ancienne cité, Sybaris, détruite par Crotone   en 509. Ils s’adressèrent à Sparte, sans succès, puis à Athènes qui envoie 10 navires à l’époque de Périclès mais anciens et nouveaux arrivants s’affrontèrent.

Athènes, l’Eubée  , les Cyclades, des cités d’Ionie et du Péloponnèse participèrent à une nouvelle fondation (444-443) panhellénique mais où toutes les cités mères étaient pro-athénienne. C’est d’ailleurs un Athénien, le devin Lampon, qui présida aux cérémonies religieuses de la fondation, mais c’est Hippodamos de Milet lui-même, qui traça le plan hippodamien   de la ville. Athènes souhaitait en faire une cité modèle. Sa constitution était calquée sur celle d’Athènes avec une organisation sur la base de dix tribus dont les noms traduisaient l’origine panhellénique de la cité. Les lois étaient dues à Protagoras. Hérodote vint s’installer dans la cité et Empédocle y donna des conférences.

Les terres fertiles et l’activité commerciale assurèrent la prospérité de la cité mais sa composition pluri-ethnique sera source de querelles intestines permanentes. Pendant la Guerre du Péloponnèse, la cité recueillit beaucoup des opposants à la politique impérialiste d’Athènes et après le désastre de l’expédition de Sicile, Thourioi bascula dans le camp des opposants d’Athènes.


 




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  Dernière mise à jour : 25 août 2007
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