Mésopotamie |
Assyrie |
On n’a retrouvé aucune loi ni décret indiquant les règles de fonctionnement de l’empire. Les seuls exemples d’activité législative ayant survécu sont un « Code des Lois » de la second moitié du deuxième millénaire (qui semble plus rigoureux que le Code d’Hammourabi), et une série d’édits légèrement plus tardifs, encore plus stricts, réglant la vie du harem. Les sujets assyriens et les souverains des royaumes tributaires prêtaient serment de loyauté au roi. Ces serments devaient être renouvelés à chaque fois qu’un nouveau souverain était intronisé ou qu’un prince héritier était officiellement désigné.
Un système complexe de communications devait exister entre le roi et ses fonctionnaires. L’énorme quantité de lettres et de rapports administratifs retrouvés semble indiquer que le roi exerçait un contrôle strict sur de nombreux domaines de l’administration.
Les relations internationales avec les rois étrangers étaient régies par des traités, engagés aux noms des dieux assyriens et étrangers ; toutefois, ces traités favorisaient ouvertement le roi assyrien. A priori, les territoires conquis n’étaient pas réduits à l’état de province et les structures administratives en place étaient conservées. Parfois des fonctionnaires assyriens y sont-ils nommés pour assurer une surveillance.
Des souverains étrangers, accompagnés de leurs parents et de leurs suites, se rendaient périodiquement dans la capitale pour y porter leur tribut, ils y jouissaient de l’hospitalité luxueuse de la cour assyrienne. Des fractions importantes de l’aristocratie guerrière des pays annexés, incorporées dans l’armée assyrienne, partageaient avec l’aristocratie les privilèges et les avantages de servir le roi.
Accueil | Plan
| Crédits
| Frise chronologique
|
  |
Dernière mise à jour : 6 août 2007 2005-2024 © Clio la Muse |