Mésopotamie |
Babylone |
Dernier roi de Babylone , il accède au trône en 556 suite à une conjuration. On ne sait pratiquement rien de son père, sinon qu’il appartenait à la noblesse
babylonienne sans être de sang royal. Sa mère, prêtresse de Sîn à Harrân, lui avait inculqué un vif intérêt pour toutes choses religieuses. Mal vu par les prêtres de Marduk et par une partie de la population, il fait ainsi l’objet de graves accusations connut sous le nom de « folie de Nabuchodonosor » , par confusion de nom dans le livre de Daniel.
Imbu de traditions, tout occupé d’archéologie et de la restauration du culte, on l’a surnommé le roi sacristain. Désirant rebâtir le temple de Sîn à Harran, alors aux mains des Mèdes depuis 610, il fait appel à Cyrus II le Grand pour obtenir son aide. Ainsi s’enclenche la guerre perso-médique qui aboutit à la victoire de Cyrus.
Durant cinq ans Nabonide s’absente de Babylone pour un long séjour dans l’oasis de Taima, dans le Hedjaz, où s’élevait un sanctuaire au dieu Sîn. Les raisons de ce séjour demeurent totalement inconnues. Le parti sacerdotal et le peuple se sont détachés du roi, qui ne daigne même pas venir en ville pour célèbrer les fêtes du nouvel an alors que sa présence est indispensable. Les affaires de l’État sont aux mains de son fils Balthazar. Nabonide, revenu d’Arabie, ne peut s’opposer à la prise de Babylone par Cyrus en 539. On ne sait pas alors ce qu’il devient, mais selon certains auteurs classiques, Cyrus l’aurait nommé gouverneur de Carmanie, au centre de l’Iran.
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Dernière mise à jour : 20 février 2009 2005-2024 © Clio la Muse |