Asie Mineure
Hittites

Mursili II
(1321-1295 av. J.-C.)

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Arnuwanada, fils aîné de Suppiluliuma Ier l’ayant rapidement suivi dans la tombe, le trône échoua au cadet, Mursili qui fut le digne successeur de son père. Les Annales de son règne fournissent des renseignements importants sur les activités politiques de ce roi. De même, Mursili II nous a laissé plusieurs Hymnes et des Prières, qui nous éclairent sur sa conception des relations entre le souverain hittite et les dieux.

Soutenu par son frère Sharri-Kushuh roi de Karkemish et protégé au Sud par l’état-tampon du Mitanni et par la faiblesse de l’Égypte, il se consacra à libérer la route du Nord-Ouest. Le Millawanda (Milet ?) fut rapidement mis à la raison, ainsi que l’Arzawa   (troisième et quatrième année de son règne). Le gouvernement du pays fut confié à un membre pro-hittite de la famille royale tandis que les États de Mira (région des lacs), Haballa et Seha (vallée du Méandre) étaient érigés en états-vassaux. L’Arzawa se retrouvait ainsi encerclé par une ligne d’états qui l’isolaient à la fois du Hatti et de la route de l’étain. Cette politique s’avéra remarquablement efficace jusqu’à la fin de son règne, comme pendant celui de son successeur.

Au Nord, Mursili II fit établir une solide ligne de défense contre les assauts répétés des Gasgas  . A l’Est, il mata une révolte de l’Azzi-Hayasa (Petite Arménie). Au sud, il déjoue les troubles fomentés par Horemheb en Syrie du Nord et installe à Karkemish son neveu, après la mort de son frère, et renouvele les traités de vassalité d’Ougarit de d’Amourrou.

A travers tout l’empire une excellente administration fut instaurée ainsi qu’une stricte surveillance des États-vassaux. Les archives ont révélé qu’il n’y eu aucune expansion territoriale durant la dernière partie de son règne.


 




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  Dernière mise à jour : 20 août 2007
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