Asie Mineure |
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Le plateau d’Arménie, au pied de l’Ararat (nom manifestement dérivé d’Urartu) se prêtait admirablement à l’élevage et la fertile vallée de l’Arase, à l’agriculture. Les principales céréales cultivées étaient l’orge et le millet. Des cultures céréalières, de fruits et de légumes étaient pratiquées dans le fond des vallées en construisant quand cela s’avérait nécessaire des canaux et des aqueducs. Dans leurs textes, les Assyriens parlent de la fertilité des terres de l’Ourartou, et de la richesse de ses temples et de ses entrepôts.
De nombreux textes assyriens font allusion aux étoffes de laine, teintes de couleur variées, que produisaient les ateliers ourartéens, notamment à Teishebaini.
Les Ourartéens étaient passés maîtres dans l’art et la technique de la construction de grands canaux, de lacs artificiels, ainsi que dans l’irrigation et le drainage. Long de soixante kilomètres, un canal amenait l’eau des montagnes jusqu’à la capitale, Tushpa ; il avait été si bien conçu et exécuté qu’il existe encore sous le nom de « canal de Chamiram » (Sémiramis). Parfaitement conçue et exécutée, cette conduite, en partie souterraine, alimente encore une grande partie des terres situées sur la rive droite de la Sanga ; elles lui doivent leur fertilité. La technique des ingénieurs ourartéens et la manière dont ils s’y prirent pour percer, sans explosifs ni foreuses mécaniques, les roches basaltiques, sont dignes d’admiration.
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Dernière mise à jour : 8 octobre 2005 2005-2024 © Clio la Muse |