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L’Arcadie était une région montagneuse et sauvage, située au centre du Péloponèse, en Grèce sans accès direct sur la mer. Le pays constituait un refuge pour les anciennes populations grecques chassées par les nouveaux envahisseurs : les Pélasges s’y retirent devant les Achéens, ceux-ci les rejoignent après l’invasion dorienne. Le relatif isolement géographique freine l’essor de la civilisation.
On y distingue deux sous-ensemble géographique. L’Arcadie de l’ouest, accidentée et sauvage, où prédomine une économie pastorale. Les habitants y vivent en tribus rudimentaires, ignorant le régime de la cité. Leur nourriture et leur religion sont primitives. A l’est, l’Arcadie est une plaine sans rivière. Mais la région est fertile et ses élevages de chevaux sont réputés dans toute la Grèce. Les principales cités sont Orchomène, Tégée et Mantinée. Mais il ne s’agit pas de grandes agglomérations urbaines, la population arcadienne privilégie la vie rurale.
La poésie antique, comme Virgile dans les Bucoliques ou Ovide dans les Fastes, décrivait l’Arcadie comme un lieu primitif et idyllique peuplé de bergers, vivant un Age d’Or où le bonheur et la concorde régnaient.
La réalité était beaucoup moins bucolique. La région n’avait pas d’unité politique. Au contraire, les villes se partagaient entre des sphères d’influence opposées. Tégée bénéficia d’abord de l’appui d’Argos avant de passer sous l’influence de Sparte ; à l’inverse, Mantinée fut l’alliée naturelle des ennemis de Sparte, Argos et Athènes. L’état de guerre quasi-permanent de la province développa les vertus guerrières des Arcadiens qui souvent s’offrirent comme mercenaires.
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Dernière mise à jour : 10 juin 2007 2005-2024 © Clio la Muse |